Dalc'h eus Kastell Briand
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 Dalc'h eus Kastell Briand  TRE AN KASTELL  HE LEVRAOUEG 

 Pièce de théâtre de la Conf. des enfants de N.

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Eledhwen de Goanv
Camarade breton
Eledhwen de Goanv
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   Posté le 02-09-2006 à 16:28:58   Voir le profil de Eledhwen de Goanv (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Eledhwen de Goanv   

La catin qui se voulait Reine de France

(par la Troupe de la Confrerie des Enfants de Noé)


Le Cardinal – joué par messire Le Redempteur

Le Roy (De Fantochard) – joué par dame Fiat lux !
La Reine (Bleuval) – jouée par dame La Pythie

L'amant (De Faraut) – joué par dame Bélissende
Le bourgeois – joué par messire Ermite

...sous des noms d'empreints pour des raisons de commodités.



Acte premier, scène première.
La Reine et l'amant.
Dans la chambre de la Reine au château royal. Aux murs, sont accrochés des portraits de la Reine et d'hommes nus. La pièce est grande, bien meublée et richement décorée. Une croix, posé au dessus du lit est de travers et poussiéreuse.


*LP}La Reine
Messire, que vous voilà coquin !
*B}L’amant
Oh avec vous Madame...Qui ne le serait moins... vous avez à vos pieds le roi des coquins... L'art de l'Amour n'a aucun secret pour moi!!! j'ai longtemps étudié pour arriver à une telle perfection...
*LP}La Reine
Tant d'études pour me plaire ! Mais cessons, voici mon époux !

Entre le Roy et le Cardinal.
*B}L’amant
Oh votre altesse ! Nous parlions justement de vous.
*FL}Le Roy
De moi ? Et que pouviez-vous bien dire que cela vous mettes dans un tel état de félicité ?!
*LR}Le Cardinal
De bien belles choses je suppose...
*B}L’amant
Oh mais certes ! Nous nous remémorions les hauts fais de votre de règne. Votre prochain sacrement nous mettait tout en joie par avance !
*LR}Le Cardinal
(à part) à tel point que voici la Reine toute échevelé...
*LP}La Reine
Oh oui, ce sera un fort bel événement !
*FL}Le Roy
Mais l'évêque de Reims n'est toujours point remplacé. La tourbe de Champagne fait volontairement tarder celle-ci ! Ils mériteraient que je ne suivisse point vos conseils monseigneur. L'armée s'ennuie... et ces minables m'ennuies. Que d'ennuies en moins que d'assembler les deux dans des grands éclats !
*LP}La Reine
Magnifique !
*B}L’amant
Quelle vivacité d'esprits messire mon Roy.
*LR}Le Cardinal
Quel tragédie !
*FL}Le Roy
Tout au plus trois ou quatre cent hommes, les Champenois ne sont pas si bien armés que cela !
*LR}Le Cardinal
Je parle pour le peuple...
*B}L’amant
(riant) Au diable celui-là ! Puis si cela peut vous aider messire mon Roy, je pourrai accepter cette charge d'évêque de Reims dont me parlais la Reine...
*FL}Le Roy
Cela me serait certes bien utile. Vous ne me poseriez pas d'ennuis au moins.
*LP}La Reine
Je réponds de son dévouement.
*LR}Le Cardinal
Et pour le peuple ?
*FL}Le Roy
Vous avez raison, ne l'oublions pas. De Faraut pourra aussi se charger de porter la bonne parole royale en plus de celle du seigneur.
*LP}La Reine
Que d'avantages en sorte !
*FL}Le Roy
En effet puis cet évêché fais de belles rentes parait-il ! Monseigneur, vous écrirez ceci au Pape.
*LR}Le Cardinal
(ironique) Quoi donc ? L'état des comptes de l'évêché ?
*B}L’amant
Pour ma place d’évêque !
*LR}Le Cardinal
Je ne vous parlais point à vous !
*FL}Le Roy
Vous ne vous aimez décidément pas vous deux... Venez donc De Faraut, allons consulter ensemble votre future rente, je dois avoir ceci de consigné quelque part.

Le Roy et De Faraut quittent la scène .


Acte premier, scène deuxième.
La Reine et le Cardinal.
Même décors.


*LR}Le Cardinal
Madame, lorsque nous sommes entrés, vous m’aviez semblée troublés plus qu’il ne convient. Est-ce que ce messire de Faraut vous aurait importuné ?
*LP}La Reine
Non point, mon père, cet homme là n'est pas importun, bien au contraire !
*LR}Le Cardinal
Ce qu'il m'a semblé, à moi, c'est que sa conduite était, elle, fortement inopportune... Par respect pour l'honneur du Royaume je n'en dis mot mais je ne suis point dupe de vos manières ! D'ailleurs seul le Roy l'est encore de tout le Royaume. Eloignez donc ce malotru et confessez vos pêchés, je puis vous en laver devant Dieu et devant le peuple même. Seulement il me faut votre coopération, j'ai pour vocation de guider les âmes égarés seulement pour peu qu'ils suivent ma lumière.
*LP}La Reine
Vous croyez donc me faire chanter ! Qu'avez-vous à me reprocher ? Ah, mon père, que de naïveté ! Vous ne croyez qu'en ce que vous ne voyez pas. Prenez patience, cherchez des preuves, et quand ce jour sera arrivé, il y aura bien un valet possédé qui vous ôtera proprement la vie, avec vos accusations pendues sur le bout de la langue...
*LR}Le Cardinal
Oh ! Vous déraisonnez ma fille ! Faire chanter ma Reine est de loin ma pensé. Je souhaite simplement vous ramener dans le chemin de Dieu, celui de la sagesse qui sied aux Reines. Jamais je n'irai ébruiter quelconque rumeur infamante sur la couronne quand bien même elles se trouveraient justifiés. Je combats chaque jour contre ces rumeurs, fausses mais aussi avérés qui sévissent contre vous. Néanmoins certaines ont passé le stade de rumeur...

Si l'avis du peuple ne vous importe, si vous pensez que le bien du Royaume ne doit passer par la sauvegarde de l'honneur du Roy que vous offrez à la risée populaire, pensez à notre Seigneur ! Lui vous regarde, lui n'a besoin de preuves pour vous condamner aux enfers, repentez-vous. Il n'est jamais trop tard. Je me ferais votre avocat auprès de lui et du peuple.

Et ne lancez point de menaces à la légères. Je suis homme d'église, je ne veux que le bien. Si je dois mourir en servant sa cause, je tendrai la joue... je la frapperai même moi-même plutôt que de risquer de causer le moindre le mal mais tant qu'un souffle de vie passera en moi, je tâcherai d'accomplir ma mission.


Voyons ma Reine, je vous le propose encore, repentez-vous : nous veillerons au pardon du Seigneur.
*LP}La Reine
Voulez-vous vous taire ! Il ne sera pas dit que je trompe mon époux avec le sire De Facaut ! Je vous exige de vous retirer !
*LR}Le Cardinal
Je me retire ma Reine, je ne puis plus rien pour votre salut. S'il vous venait à l'esprit de sauver votre âme, vous saurez me trouver je n'en doute point.

Fais un pas pour partir puis ajoute :

D'ailleurs à propos idée de placer votre amant évêque de Reims. Je n'en ais après personne mais la décence ne peut que faire en sorte que cela ne se fit point...
*LP}La Reine
Hors de ma vus ! Ici je dirige, le pauvre Faraut n'a plus un sous, il a besoin de cet évêché, je lui ais promis et il l'aura. Si c'est trop pour votre saleté de moral religieuse, vous irez au paradis... mais plus rapidement qu'on ne le pense !
*LR}Le Cardinal
J'ai pitié de votre âme. Le Roy est certainement un bien mauvais Roy, un bien mauvais maris mais vous vous devriez de ne pas ajouter à cette malédiction sur la couronne votre impiété.

Le religieux quitte la scène.


Acte premier, scène troisième.
Le Roy, la Reine, l’amant et le Bourgeois.
Même décors.


*FL}Le Roy
Le roi et l'amant entre sur la scène.
Quel belle journée que ce jour !
*B}L’amant
Messire mon Roy, vous av…
*E}Le Bourgeois
Votre majesté, permettez moi d'interrompre cette assistant.
*B}L’amant
(indigné) Assistant !!??? moi !!???
*E}Le Bourgeois
(insolent) Comment appelleriez-vous un homme qui se tient au botte de son maître, un esclave , préférez-vous ? (se tournant vers le Roy) Majesté, je vous demande la grâce de m'accorder une audience a propos de la situations désastreuse du...
*FL}Le Roy
(à la reine) Oh vous êtes la ma chère.
*LP}La Reine
(fait une révérence) Bien sur, toujours aussi fidèle a votre grâce. (à part) Ce beau garçon me plait.
*FL}Le Roy
Que dites-vous ?
*E}Le Bourgeois
Le royaume va mal, et vous ne donner pas grand effort pour le sauver.
*B}L’amant
Messire mon Roy, faites le donc châtier !
*FL}Le Roy
(ignorant la discussion) Ma Reine allez-vous bien ?
*LP}La Reine
Fort bien à part mais j'irai encore mieux lorsqu'il sera dans mon lit.
*FL}Le Roy
Que dites-vous ?
*E}Le Bourgeois
Je dit qu'il faut des reformes.
*B}L’amant
(jaloux) La reine fait remarquer que vous êtes fort beau sur ces portraits.
*FL}Le Roy
en effet, en effet, je suis forcé de l'admettre.
*LP}La Reine
(au bourgeois)Et vous, comment trouvez-vous le Roy sur ces portraits ?
*E}Le Bourgeois
Fort bien, fort bien, mais point la est notre discussion, Quand vous occuperez-vous donc des affaires du Royaume ?
*B}L’amant
(au Roy) Voyez ce vil flatteur, il veut vous extorquez quelque chose, c'est sur. Faites le donc pendre haut et court !

A ces mot, le Cardinal entre, une lettre à la main.
*FL}Le Roy
Le pendre ! Quelle Bonne idée !
*LP}La Reine
(s'inquiétant) Qui ça ?
*E}Le Bourgeois
Le Roy
*FL}Le Roy
Le Bourgeois
*LR}Le Cardinal
(s'indignant) Mon dieu !
*LP}La Reine
(a part) ciel je sens brûler ce bel homme entre leur doigts.
(a tous) Vous blasphémez à présent.
*LR}Le Cardinal
Oh, bien des fois depuis que je vous connais.
(se tournant vers le Roy) Majesté, il faut que je vous parle, a propos de la cérémonie.
*LP}La Reine
(grommelant) La cérémonie...
*FL}Le Roy
(grandiloquent) La CEREMONIE !
*B}L’amant
(se frottant les mains) La cérémonie…
*E}Le Bourgeois
La cérémonie ?
*LP}La Reine
Celle qui célébrera notre mariage (clin d'oeil lourd de signification au bourgeois)
*FL}Le Roy
Le début de mon règne de gloire !
*B}L’amant
(a part) Mon évêché
*LR}Le Cardinal
Oui, voyez-vous que j'ai reçu une lettre de notre bien aimé Pape. Il me demandait justement qui vous agréait-il qu'il nommasse à Reims. Il faut bien dire qu'après le service que vous lui avez rendu, ce Pape vous donnerait au bon dieu sans confession (à part) c'est déjà pas une mince affaire...
*FL}Le Roy
Bien, ainsi que nous le disions ce matin dites-lui que De Faraut ferait un fort bel évêque !
*LP}La Reine
C'est en tout point ce que je pense aussi !
*LR}Le Cardinal
Cela ne m'étonne guère...
*FL}Le Roy
(se méprenant sur le sens des paroles du Cardinal) Je suis content que vous finissiez par approuver.
*B}L’amant
Me mettre au service du seigneur sera ma plus grande joie. Je tâcherai de me montrer à la hauteur de mon prédécesseur qui a d'ailleurs laissé généreusement un fort beau pécule à ses pauvres.
*LR}Le Cardinal
Enfin la chose n'est pas faites encore...
*LP}La Reine
Mais puisque vous nous disiez que le Pape était à notre bote ?!
*LR}Le Cardinal
(se signant) - Ne parlez donc pas ainsi du Saint Père ! Je lui ferai votre réponse mais il y a des rumeurs tenaces...
*LP}La Reine
Encore ces rumeurs !
*B}L’amant
Ah ces rumeurs...
*FL}Le Roy
Quelles rumeurs ?
*E}Le Bourgeois
Tout le monde sait que le Roy est c...
*I}La Reine, Le Religieux et L’amant
Assez !
*LR}Le Cardinal
Ce manant est indisposant, je m'en vais donc le raccompagner !
*FL}Le Roy
Mais laissez-le finir : que suis-je donc ?
*B}L’amant
Mais le plus grand des Roy assurément.
*I}Tendit que la reine et l'amant tentent de dissiper les doutes du Roy, le cardinal empoigne le Bourgeois par le col et le sort de la pièce.

*LR}Le Cardinal
(discrètement au Bourgeois) Je vous sauve la vie. Je ne serai toujours là pour le faire : suivez l’exemple du Roy : il ne s’occupe pas de vous, ne vous occupez pas de lui. Si vous avez quelques requête à formuler, écrivez-moi directement. Je tâcherai de vous aider.
*LR}Le Cardinal
(revenant vers le groupe) Mon sire, si seulement vous daigniez ouvrir les yeux, vous verriez...
*FL}Le Roy
Mais ma vu est excellente ! De Faraut me le répète chaque jour à la chasse !
*LR}Le Cardinal
Sire, on peut très bien voir une belle perdrix au loin et ne pas voir la vermine qui traîne à nos pieds.
*FL}Le Roy
(Avisant un regard sur ses chausses) De la vermine ?
*LP}La Reine
Ne l'écoutez pas, ces propos n'ont point de sens !
*B}L’amant
Assurément, il n’y a point de vermine sur vos belles chausses.
*FL}Le Roy
C'est donc vous qui avez mauvaise vue !
*LP}La Reine
Mon regard n'arrive certainement pas encore à s'habituer à la traîtrise...
*LP}La Reine
(affectant le rire) Vous êtes bien trop énigmatique pour nous monseigneur !
*LR}Le Cardinal
On le dit... je continuerai bien à débiter mes énigmes plus précisément mais c’est que mon Sire, il se trouve justement que le Royaume a besoin de votre éminente clairvoyance sur certains points. Il va mal, les juges agissent à leur guise au sein des duchés et l'absence de notre cour royale se fait douloureusement sentir. Est-ce que je pourrai vous voir en privé sur le sujet ?
*FL}Le Roy
Mais ... mais j'avais une chasse de prévu moi ! Puis après je dois voir cet orfèvre à propos du sacrement. Je ne puis donc voir cela maintenant, nous verrons ceci demain. J’ai bien le droit de m'octroyer quelques heures de repos, les affaires du royaumes sont éprouvantes !
*LR}Le Cardinal
Sire, vous me disiez de même avant hier... et avant avant hier... et... enfin cela fait trois semaines que vous ajournez... Je vous quémande juste une petite heure pour le royaume...
*FL}Le Roy
(air très las) Puisqu'il le faut...
*I}Le Roy sort avec le Cardinal. Avant même que la porte se referme, la Reine et messire De Faraut s'embrasse à nouveau.

Le rideau se ferme.


Acte deuxième, scène première.
Le Cardinal, seul.
Dans la chambre à coucher du Cardinal, toujours au château. Le décors est sobre, sans fioritures : un oratoire, un lutrin, un lit, un tabouret faisant office de table de chevet et un petit secrétaire surchargés de papiers et de livres. Une unique porte face au lit.


*LR}Le Cardinal
Quelle tragédie ! Quelle comédie ! Quel bordel même ! Ah que le Royaume est tombée bas. Ah que cette catin de Reine l’a bien baisé !

Le Royaume est laissé dans la plus totale anarchie : Il n’y a plus ni dictature ni libertés. Le Royaume est dans les mains de ces opportunistes de courtisans et de cette Reine inconséquente.

Le Roy est un fat… Il me fatigue… Tous me fatigues… Je suis fatigué. Le Roy est cocufié sous son nez, il ne voit rien mais il y a pire : le voilà qu’il m’affirme que la duchesse d’Artois s’est alliée avec le comte de Champagne pour attaquer la Savoie ! Ma foi : c’est plus de l’ignorance, c’est de la démence ! Une idée si incongrue… Si encore il n’avait pas envoyé ce fichu courrier au Duc de Bretagne pour lui demander d’autoriser l’embarquement des armées Artésiennes et Champenoise ! A l’heure qu’il est, ils doivent se gausser du Royaume à pleine gorge !!!

Je n’en puis plus…

Et demain promet encore d’être un beau jour ! Je devrai me rendre au devant du Pape pour le sacrement. Ce Pape que l’on nous a imposé, ce Pape qui vient de nul part. Pas plus religieux que ce Faraut ! Ce fut un beau tour qu’il nous fut fait. Nous avions le choix entre rejoindre le seigneur et l’accepter… Qu’ais-je eu grand tord de ne point accepter la première option !
Je ne suis pas fais pour la politique. Moi je ne connais bien que la religion. Moral et politique fait décidément une bien piètre association ! Il faut n’avoir sympathie pour le peuple, il faut n’être fait de d’ambitions ! Je ne puis mais je ne puis continuer à me battre contre tous…

Il prend une longue respiration et s’assois sur son lit pensif. Après long temps, il se relève, résigné.

Enfin, ainsi soit le Royaume, je ne puis le laisser allez ainsi, je poursuivrait mon combat jusqu’en mourir. Je sauverai le Royaume et s’il ne le veut, je me laisserai tuer.
Pour la bévue du Roy, une fois de plus, je la prendrai sur moi et j’irai en Savoie leur renouveler nos amitiés. Je conseillerai au Roy d’envoyer ses armées en Bretagne pour laver l’affront qu’il ne manqueront pas de nous faire une fois de trop en riant de nous puis nous négocierons avec eux. Cela fera diversion et nous[…]

Entre Paul, le valet de chambre du Cardinal.

*LR}Le Cardinal
Mon petit Paul, qu’il y a-t-il que tu vienne me déranger à cette heure ?!
*I}Paul
Le valet de la Reine a un message pour vous.
*LR}Le Cardinal
Fais entrer, voyons donc ce qu’elle me veut.
*I}
Sort Paul et entre le valet de la Reine portant une tasse de thé .
Le valet est tout tremblant.
*LR}Le Cardinal
Que se passe-t-il ? La Reine est souffrante ?
*I}Le Valet de Chambre de la Reine
La Reine… La Reine me fait vous porter ce… thé… elle me fait vous dire aussi qu’elle vous souhaite de passer en bonne nuit.
*I}
Le valet tombe en sanglots.
Un long temps puis le Cardinal se met à son secrétaire et griffonne un billet.
*LR}Le Cardinal
N’ais de craintes, tu n’es pas responsable des ordres que tu as reçus. La Reine veut que j’ai soif, je… je boirais mais tu lui remettra ce billet.
*I}
Le cardinal tend le billet au valet puis boit le thé. Des sueurs le prennent et durant qu’il agonise, le valet, horrifié lit le billet à voie basse
*I}Le Valet de Chambre de la Reine
« Je vous pardonne de m'offrir ainsi le repos...
Puisse le Royaume le trouver d'une façon plus heureuse que moi… »
*I}Le valet se sauve et le rideau se ferme.
*LR}Scène recouverte de blanc.
Le cardinal vêtus lui aussi de blanc tel un ange.

Aux catins qui se seraient vu Reine, la couronne mortuaire couvrira leurs ignobles tombeaux lorsque, la maladie de leur profession leur aura rongée leur dernier souffle.

Aux justes ! Vous qui combattez pour que triomphe l'honneur et la vérité, n'ayez crainte de mourir de la mains des lâches, dieu vous attends impatiemment : le paradis ne connaît pas la crise du logement !


Je vous remercie vous tous qui avez assister à notre pièce. Nous reviendrons prochainement pour une nouvelle représentation qui sera, elle, certainement moins joyeuse mais nous voudrions manquer à notre devoir. Nous, enfants de Noé, n’avons peur du cataclysme. N’avons crainte de la mort. Seule la fourberie, seul l’impiété et l’usurpation royale nous craignons de ne point lutter contre.


Avertissez donc ce lâche roitelet-usurpateur, invitez-le donc à montez sur nos planches pour son dernier rôle !


Notre catin est morte hier et demain, tous ensemble, dans un dernier espoir, nous nous en irons, portés par la main de dieu, déloger l'injustice sur son trône !

Le Cardinal-Redempteur sort et le rideau se ferme.

Message édité le 02-09-2006 à 16:31:03 par Eledhwen de Goanv
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