| | Myrlin de Chateaubriand | | Le Maîstre des lieux | | Camarade breton | | 13 messages postés |
|  Posté le 12-09-2006 à 12:30:08   
| Des jugemens rendus par Myrlin de Chateaubriand
D'ar Mec'hrer 6 a viz Gwengolo
Au regard des articles 323-4 à 323-7 et du chapitre 3 de la Constitution;
Compte tenu de l'implication du sieur pamputt au sein de la Bretagne, du caractère répéter de son irrespect envers la loi sur la citoyenneté, de sa bonne foi apparente, de sa défaite que l'on peut qualifier avec le sourire de lamentable à ladîte élection, de son ancien rang de conseiller breton, de l'apparente inoffensivité de ce troublion et de son refus volontaire et conscient d'être citoyen breton;
Je dois reconnaître m'être trompé lors de votre consultation juridique, quand vous me demandiez si vous pouviez être condamné l'élection passée. En réalité je pourrais très bien vous condamner, j'avais oublié la formulation de la dernière loi qui restreint la régularisation à une nécessaire obstention de la citoyenneté. Vous apprécierez d'autant plus que la formulation actuelle me donnerait même le droit de vous mettre à mort, l'infraction de l'article 323-6 étant caractérisée et n'ayant pas précisé de délai d'extinction, oubli volontaire du législateur probablement. D'autre part l'absence de prescription prévue à l'article 301-8 me permettrait de vous condamner dans dix ans sans être en faute.
Je vous prie d'excuser la légère erreur que j'ai commise en vous répondant cette fois là et vous invite à savourer l'ironie de la situation. Ne ressentez vous pas une irrepressible envie de rire ? Une jubilation euphorique n'est elle pas sur le point de se manifester ?
Pour ma part si et je vous remercie du plaisir que vous me procurez par votre délit.
Entrons dans le vif du sujet, maintenant vous le savez, je peux vous faire tuer, cependant je serais particulièrement mesquin de le faire. Vous avez de la chance je ne suis point un glossateur scrupuleux ni un exegétique obsessionel. Vous vous sentez rassuré ? Il ne faut pourtant pas.
Vous l'ignorez probablement mais il suffit d'être condamné pour trahison, même pour une amende de 10centimes et vous ne pourrez plus jamais être citoyen. Un traitre citoyen cela ferait mauvais genre n'est ce pas ? Or à la prochaine élection ou vous participeriez vous seriez en état de récidive. Autrement dit vous ne couperez probablement pas à l'échaffaud. Après tout ne faut il pas mourir de quelque chose ? Tant qu'à quitter ce monde, autant que ce soit dans l'estomac de nos corbeaux bretons nécrophages. Ce serait une façon de vous rendre utile à quelque chose pour une fois. Ne croyez pas que je sous entendrais une quelconque futilité à votre existence, je ne me permettrais pas, même le plus répugnant des vers de terre à son rôle à jouer dans notre monde.
Je m'égare.
Dans ma grande bonté, qualité qui me caractérise tout particulièrement la bonté, je suis vraiment trop gentil parfois, je vais donc interpréter le sens de la loi, capter avec mon bulbe rachidien l'intention du législateur au moment de la rédaction de la loi. Oooooh oui je le perçois, je le perçois cet esprit grandiose auteur de cet ouvrage magnifique. Cela n'était pas bien dur puisque c'est moi qui fit cette loi et que je suis toujours en osmose avec moi même.
L'esprit de cette loi est manifestement d'empêcher l'injuste, l'illégitime, l'intrus, l'irresponsable d'accéder à une institution, d'écraser le cancrelat avant qu'il ne se glisse dans le grenier, bref de vous barre la route à la mairie. Le destin et si je puis me permettre le bon goût breton a agit en ce sens.
De plus, en considération de votre longue, trop longue peut être, surement même, existence menée en Bretagne, de votre dévouement, d'une manière très personnelle dira t on, il est certain que vous n'aviez pas d'intention de nuire, que vous ne représentiez aucun danger.
Parce que vous n'êtes pas totalement l'indigne que la loi pourchasse, je ferais preuve d'une exceptionnelle clémence à votre égard en vous laissant repartir libre et blanc comme une hermine.
Ceci dit, n'oubliez pas que cette mansuétude ne se répétera probablement pas, qu'à la prochaine fois où vous tenterez de vous faire élire sans être citoyen, vous n'y couperez pas. Si cela vous dérange tant de prêter serment à notre Très Sainte Reine Nathan, alors arrêter de vouloir entrer dans une institution bretonne, car ces institutions servent la Bretagne et Nathan est l'allégorie de cette Bretagne noble et fière qui n'a pas besoin de s'encombrer de petits râleurs à la sauvette.
Sachez que vous pouvez faire appel de ce jugement, si vous ignorez comment faire, alors demandez donc au premier venu où vous rendre, en vous souhaitant de prendre conscience de votre immense chance;
Amicalement,
Myrlin de Chateaubriant
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| Posté le 12-09-2006 à 12:31:11
| D'al Lun 11 a viz Gwengolo
Ma doué ! Mais c'est que je ne parle point anglais. N'auraient ils pu garder la langue bretonne plutot que de se mettre au saxon ces foutus angles ? Tant pis.
Diouzh sell war ar C'hustumer vraz 301-1, 331-1 et 321-1 ainsi que des traités avec Albion;
Ho preder eo l'accusation ne dispose point d'éléments concluants mais a qualifié l'infraction;
Ho preder eo vous êtes anglais vous plaçant ainsi sous le régime juridique breton et échappez à la présomption de culpabilité;
Dre ar fedou se relatet out dianteg.
spi ganeoc'h vo tu kenderc'hel.
Myrlin Barner breizh.
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| Posté le 12-09-2006 à 12:31:58
| D'al Lun 11 a viz Gwengolo
Diable ! Un demi écu, vous ne faîtes pas dans la dentelle demi escroc que vous êtes. Telle attitude désinvolte et telle fantaisie dans les prix conduira sans nul doute la Bretagne à la ruine.
A Doue en devo truze ouzit ! Votre cupidité sans limite, ma doué un demi écu lorsque j'y repense j'en frémis de tout mon corps, vous conduira tout droit au cachot si vous n'apprenez pas à respecter les tarifs de la sacro sainte administration bretonne loués soient ses rouages sinueux et insondables.
Un demi écu, ... quand même.
Verrais je pire atrocité durant ma carrière de magistrat ?
Quoiqu'il en soit une peine à la mesure de votre folie sera la bienvenue : un écu tout entier à payer, voilà qui vous plongera surement dans les abîmes de la misère dans lesquels vous comptiez pousser le pays misérable criminel de la pire espèce.
Myrlin de Chateaubriand, Barner Breizh.
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| Posté le 12-09-2006 à 12:32:32
| D'al Lun 11 a viz Gwengolo
Ma doué. Mon coeur cesse de battre, ma moelle frémit, mes poils se hérissent, une sueur odorante dégouline le long de mon front devenu pâle devant l'horreur de cette infraction. 10 centimes, fallait il que vous ayez perdu toute humanité, que votre cupidité vous fit retourner à un état bestial, pour commettre telle abomination. Comment pourrais je avoir encore de la considération pour l'humanité lorsque je constate ce dont elle est capable. Décadence des moeurs, ce dixième d'écu vous fera choir dans la fournaise infernale le jour du jugement dernier et je rirais à gorge déployée de votre infortune.
En attendant ce jour prochain, je vais vous infliger une peine à la mesure de votre folie.
Un écu tout entier d'amende, et oui, je n'y vais pas avec le dos de la cuiller contre les malfrats de votre acabit.
En vous rappelant que vous pouvez faire appel de cette rude décision de justice;
spi ganeoc'h vo tu kenderc'hel;
Myrlin, Barner Breizh
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| Posté le 12-09-2006 à 12:33:06
| D'al Lun 11 a viz Gwengolo
Diouzh sell war ar C'hustumer vraz 331;
Ho preder eo vous êtes sous le régime juridique des français,
Ho preder eo les faits apportés, votre absence de négation et votre présomption de culpabilité;
Ho preder eo le montant des biens acquis après avoir dépouillé l'estimable Rowenda citoyen breton s'estimant à 333écus;
Je vous condamne à 500écus de base pour le vol, que je multiplie par deux en raison de votre statut de français, ce qui nous donne du 1000écus.
A Doue en devo truze ouzit;
Myrlin de Chateaubriand, barner Breizh
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| Posté le 12-09-2006 à 12:33:42
| D'al Lun 11 a viz Gwengolo
Diouzh sell war ar C'hustumer vraz 301-2, 303-2, 311-1, 311-2, 352-1, 353-1, 354-1, 355-2, du titre 1er du chapitre 2 de la Constitution, des titres 2e et 3e du chapitre 5 de la même Constitution;
Ho preder eo la pratique du procureur à tenir un langage rude voir outrancier envers les accusés est d'ordre coutumier puisqu'une composante d'une multitude de décisions de justice;
Ho preder eo le cumul des régimes juridiques met à l'abri le sieur Urtogrim des infractions ordinaires;
Ho preder eo l'insulte en question, résidant de le terme "abruti", est une offense tellement minime, tellement ridicule, qu'elle en ferait presque honte à la tradition de violence des procureurs;
Ho preder eo la victime ne souhaite même pas de condamnation;
Hep e vefe ezhomm sellout ar ar bouezhioù all ar c'houlenn;
Dre ar fedou se relatet out dianteg;
Sans qu'il soit besoin de faire les moindres excuses au sieur pamputt;
Spi ganeoc'h vo tu kenderc'hel,
Et en vous rappelant que vous pouvez faire appel,
Myrlin de Chateaubriand, Barner Breizh
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